Résumé
On le sait Cheval Blanc est un grand cru de St Emilion propriété de M. Bernard Arnault. C’est à partir de cette appellation que le groupe LVMH développe une chaîne hôtelière de très grand luxe dont le premier opus fut ouvert à Courchevel. Voici le second sur l’île, ou plutôt les îles comme on le verra par la suite, de Randheli. Plus qu’un séjour paradisiaque, le minimum minimorum à ces prix, Cheval Blanc propose une expérience. Elle commence à l’aéroport de Malé où un hôte nommé « alchimiste » (on notera la référence aux parfums du groupe) est préposé à l’accueil. Passage dans un lounge douillet puis envol dans l’hydravion privé du « resort ». Neuf places, pas plus. Belle allure, extérieur taupe et jaune vif couleurs « maison », Intérieur cuir et bois, sièges cossus, casques Starck, expérience privilégiée du vol privé. A peine le temps d’en profiter, 40 minutes de survol des atolls, on est arrivé à Randhéli. Grand soleil, plages immaculées, lagon turquoise, cocotiers et palmiers frissonnant dans la brise sucrée, la quintessence de l’atoll paradisiaque. Accueil déférent par, entre autres, le majordome, quelques gouttes d’Island Chic l‘eau parfumée crée par le nez de Dior (marque maison), un éventuel rapide massage anti jet-lag, et zou direction la villa en buggy électrique. A peine le temps de jeter un coup d’œil aux œuvres d’art, on est arrivé. Vaguement chafouin par le welcome drink de l’arrivée on se remet de bonne humeur avec la bouteille de Moët (champagne maison) dans son seau glacé posée sur la console. Inutile de défaire sa valise, la lingère s’en charge. Gosier rafraîchi on peut donc immédiatement plonger dans sa piscine privée posée au dessus du lagon.
Vous voilà chez vous pour quelque temps. D’ailleurs on vous a prévenu : l’ensemble du resort se nomme la Maison. A n’en pas douter un bon début d’expérience. La suite sera tout aussi exceptionnelle avec une multitude d’attentions. Le luxe est dans le détail, n’est-il pas ? La seule ombre au tableau sera qu’il faudra bien repartir un jour. Mais chut ! N’y pensons pas et profitons tant et plus de ce paradis sybarite.