Savez-vous ce qu'est un "resort urbain"? C'est un hôtel en ville avec de l'espace et toutes les possibilités sportives et récréatives d'un hôtel de plage. C'est ainsi "urban resort" que se qualifie ce remarquable Grand Hyatt. C'est une réussite au-delà de toute espérance.
Évidemment ça ne fait pas Relais et Châteaux que cette gigantesque masse de verre et d'alu moderne, plutôt réussie, en retrait d'une autoroute urbaine.
Mais dès qu'on rentre on est bluffé.
Le hall du Grand Hyatt est particulièrement impressionnant outre un étonnant lustre de cristal en forme d'ananas, signe de bienvenue chez les Arabes, et deux immenses vases en onyx sur piédestal doré, d'énormes piliers de marbre soutiennent un plafond à 10m de haut. Une mosaïque dépeint naïvement, mais c'est voulu, la crique et les deux villes anciennes de Dubaï.
De l'eau ruisselle de partout, qu'on entend mais ne voit pas encore.
Le coeur de la salle, sous l'ananas, dont on apprend qu'il vient de chez Swaroski tout comme un millier d'appliques... est un lounge où l'on sert 24h sur 24. Un piano trône sur une mezzanine derrière. Le pianiste est présent en fin d'après-midi et soirée.
En s'approchant du bruit de l'eau on découvre un magnifique jardin tropical avec cascades, rivière, palmiers, bambous, lotus et plantes aquatiques. Des poissons voguent dans les bassins.
Plus remarquable encore : au plafond sont accrochées quatre coques de dhow en bois verni. Que l'on voit donc de dessous. Chacune pesant sept tonnes, c'est un exploit technologique. Mais c'est avant tout superbe.
Tout autour de ce jardin intérieur sont disposés les restaurants. Une grande baie ouvre sur le vrai jardin, extérieur, sur 2 hectares de verdure et la plus grande piscine de Dubai. On est dans le désert mais ça ne se voit pas.