Vacances au Singapour
Les fumeurs n'ont pas la vie facile mais meilleure tout de même qu'aux Etats Unis. Des endroits leur sont réservés partout. Les pollueurs ne sont pas les bienvenus : jeter un chewing gum par terre ne se fait pas, pas plus que des papiers. Moyennant quoi les rues sont propres. Et pas un Chinois pour vous cracher sur les pieds, coutume largement répandue en Chine continentale.
On traverse à son tour. Et les conducteurs respectent les piétons. Exactement le contraire des Champs Elysées.
Moyennant une prospérité réelle le gouvernement n'a pas vraiment d'opposants. Probable aussi que leur vie ne doit pas être facile. Mais accordons le crédit aux autorités d'avoir réussi leur pari : discipliner des Chinois, des Indiens, des Malais. Faire vivre ensemble sans confrontations musulmans, bouddhistes, hindouistes et chrétiens. (On croit rêver) C'est d'ailleurs ce qui fait le charme de Singapour. La juxtaposition de races, cultures, religions augmentée de l'anachronisme perpétuel entre signes du passé et modernisme futuriste. Un kaléidoscope humain et l'accélération du temps.