DestinationBotswana
Le delta de l’Okavango demande à être expliqué : il s’agit en fait de l’embouchure d’un fleuve venant d’Angola qui se perd dans les sables du Kalahari et n’atteindra jamais l’océan. Il forme ainsi des marais immenses, avec des iles, des péninsules à la dimension de l’Afrique : colossale. L’eau n’est pas stagnante puisqu’elle coule vers…sa perte. On peut voir les crocodiles par 5 mètres de fond.
L’eau est au plus haut pendant…la saison sèche. En effet le fleuve se nourrit des pluies d’Angola, pays équatorial au climat inversé. L’eau met 6 mois pour atteindre et arriver à remplir l’Okavango puis 6 mois pour se vider. La hauteur des eaux est donc contraire à la saison : pendant celle des pluies les marais sont au plus bas. C’est aussi pendant cette période que les oiseaux sont les plus nombreux. Avis aux amateurs : on trouve au Botswana la plus grande variété d’oiseaux au monde.
L’Okavango est une réserve faunique exceptionnelle quelle que soit la saison. Seuls les rhinocéros sont absents ou si rares qu’il faut être très chanceux pour en croiser. Pour le reste c’est pléthore de félins, éléphants, hippos, gazelles de tous poils, girafes, buffles, lycaons (appelés « wild dogs »), les lions vivent en bande et sont partout.
La région du delta est divisée en diverses réserves et concessions. Il n’y a pas de barrières donc les animaux vont et viennent à leur guise. La plus grande réserve est celle de Moremi. On y trouve en particulier l’ile de Chief qui fut, à l’époque ancienne, la réserve de chasse du roi local. Tout autour des concessions privées. Certaines font 200.000 hectares. De quoi s’ébattre !