DestinationLos Angeles

On se fait généralement tout un monde de Los Angeles. On voit déjà les réseaux d'autoroutes traversant une mégapole inhumaine. On se voit perdu dans des flots de circulation perpétuelle. On imagine une tension constante due à la criminalité. Et puis on va à L.A (prononcez "elle ait"). Et on s'aperçoit qu'il est hyper facile d'y circuler, que ce ne sont que successions de quartiers très différents les uns des autres; que l'on va rapidement de l'un à l'autre sans prise de tête; que la ville est calme, presque lente; il n'y a que dans Starsky et Hutch qu'on fait crisser les pneus des voitures. Qu'il n'y a pas plus de tension qu'ailleurs, et, loin de là, que la vie est plutôt « cool ». En tous cas dans les quartiers où vont les touristes. Le centre ville, autrefois coupe-gorge, vient de subir un lifting à grand coup de millions de dollars. Du coup « L.A live », son nouveau nom est un super endroit pour déambuler la nuit.  La ville est belle avec ses plages à l'Ouest, ses collines en arc de cercle se terminant dans l'océan. Avec ses grandes rues bordées de palmiers royaux et sa multitude de petites maisons toutes différentes, en style, taille et couleurs. Il n'y a pas énormément de gratte-ciel. L.A a souvent plagié la vie méditerranéenne et ça lui va bien. D'autant  qu'on y parle plus espagnol qu'anglais. Aujourd'hui la ville est la capitale culturelle de l'Ouest  et un des phares de la culture mondiale. Avec des musées d'envergure tels le Getty ou le MOCA (art moderne) et bien d'autres. Pensez aussi à la villa Getty : l’exacte copie d’une villa romaine avec mosaïques et statues d’époque. Le tout à Malibu. Vaut le détour assurément.  Ajoutez l'auditorium Disney, qui est un phare de l'architecture moderne à l'égal du Guggenheim de Bilbao, avec une programmation d'opéras et de concerts confiée à Placido Domingo,  ajoutez encore de perpétuelles expositions d'art moderne et une multitude de galeries. En fait le grand rêve de L.A est de supplanter New York comme capitale culturelle. On a tellement dit que les Californiens étaient des cowboys que la revanche est dans l'air. Ce n’est pas gagné mais les efforts sont méritoires et, en tous cas, sont un bonheur pour le touriste. Ajoutons que côté spectacles, un match des Lakers est un bijou précieux. L'écrin? Le Staples center dans le Downtown, une arène colossale. Vous ne vous ennuierez donc pas à L.A quel que soit le temps que vous lui consacrerez.